Général

mardi 7 mai 2024

Le jeu Minecraft

 Minecraft est un jeu de type bac à sable développé par le suédois Markus Alexej Persson, alias Notch, puis par la société Mojang studio. Il s'agit d’un univers composé de blocs et généré de façon procédurale. Les deux personnages principaux sont Steve et Alex. Il y a différents monstres, des créatures à éviter comme des araignées, des monstres verts (creepers), des zombies. Ces monstres sont hostiles. Il faut les tuer pour obtenir des ressources essentielles pour continuer dans l’histoire. Le jeu ne comporte  pas trop de fins à atteindre. Il est disponible sur différentes plateformes (pc, x box, ps et Switch).

lundi 6 mai 2024

Qu'est-ce que MINECRAFT?

Elèves jouant à Minecraft dans un programme "After school" (©wikimédia)

Minecraft est un jeu de type bac à sable développé par le suédois Markus Alexej Persson, alias Notch, puis par la société Mojang studio. Il s'agit d’un univers composé de blocs et généré de façon procédurale. Les deux personnages principaux sont Steve et Alex. Il y a différents monstres, des créatures à éviter comme des araignées, des monstres verts (creepers), des zombies. Ces monstres sont hostiles. Il faut les tuer pour obtenir des ressources essentielles pour continuer dans l’histoire. Le jeu ne comporte  pas trop de fins à atteindre. Il est disponible sur différentes plateformes (pc, x box, ps et Switch).


Kylian, Guillaume, Benjamin, Gabin et Noah (6ème)

lundi 1 février 2021

La cantine en France

    Le déjeuner (©Romnshka)

Chaque années, il y a plus d'un milliard de repas qui sont servis en France. C’est 7 000 000 d'élèves qui mangent à la cantine chaque année.

Mais il y a 30 % d'élèves des classes populaires qui ne mangent pas à la cantine, contre  45 % il y a vingt ans.

En France, un tiers des plateaux part à la poubelle. Cela représente 15 à 20 tonnes de nourriture gaspillée chaque année.

Certaine cantine de France ont pensé à installer une application qui consiste à ce que les élèves répondent à un sondage entre deux plats. Le personnel sait donc ce que les élèves désirent et cela évite une partie du gaspillage.

Depuis quelques années, des cantines proposent des menus 100 % bio. En Dordogne il y a même deux cantines qui ne servent que des repas bio.

Une autre nouveauté est que les cantines proposent des repas végétariens.


Les cantines d’aujourd’hui prennent soin de la santé des élèves.


Shéryne 6e8




 


dimanche 24 mars 2013

Un vide-grenier d'enfer !

Hier, dimanche, s'est déroulé le vide-grenier du collège. Cette manifestation a connu un grand succès. Le Club presse ne pouvait pas rater un événement d'une telle ampleur.
Le vide-grenier du collège par CremieuAlcan

vendredi 24 février 2012

Les 4ème3 ont étudié le genre de la nouvelle fantastique puis se sont lancés dans l'écriture. Voici quelques productions ; à vous de juger du résultat et n'hésitez pas à laisser un commentaire !


Le passage mystérieux
Julie et Mathilde

Il y a trente ans, je vivais dans mon manoir. Un jour, en rentrant du marché, je fus bousculé par mon chat et trébuchai sur un vase, qui fit tomber le cadre qu'il y avait au dessus. J'y découvris une grosse ouverture à l'emplacement du cadre. Je m'y baissai pour regarder plus attentivement. J'y aperçus un grand tunnel vide et sombre. Je m'avançai un peu plus près et j'y tombai. Je chutai dans le vide et je glissai sur une paroi épaisse et raide semblable à de la boue, un grand frisson de peur m'envahit.
Une fois tombé à terre, je me sentis désorienté, j'avais du mal à tenir sur mes jambes. Je pris mon courage à deux mains et je me levai. Je regardai vers le passage et vis qu'il n'y avait aucun moyen de remonter. Je fus désemparé et fus obligé d'avancer.
J'étais entouré de longs couloirs avec à chaque extrémité, une porte. Je pris la porte de droite, qui menait à une pièce sombre et froide. Je regardai autour de moi et y trouvai un effrayant squelette. Un grand sentiment d'angoisse s'empara de moi.
Je m'approchai un peu plus près de lui et je vis qu'il portait un bracelet étrange. Je vis aussi à côté de lui sa carte d'identité. Je la prst et lus : « René Duboison » :
« C'est.... c'est mon grand-père ! » bredouillai-je stupéfait, « Il....il est mort ! »
Des larmes vinrent à mes yeux et je ressentis une grande tristesse.
Je regardai attentivement le bracelet, et vis qu'il y était inscrit « Porte n°9 ». J'en conclus que je devais suivre cette inscription.
Je sortis de cette pièce et je me dirigeai vers la porte 9 en ayant toujours ce regret de tristesse. J'ouvris cette porte mystérieuse et me rendis compte que j'étais à l'intérieur d'un ascenseur. Je descendis automatiquement, et m'aperçus que j'étais au sous-sol. J'arrivai dans une pièce obscure et vis au loin une lumière, je m'approchai avec un sentiment d'inquiétude et de peur, sans savoir ce qu'il allait m'arriver....C'est alors que je vis une jeune fille attachée sur une table chirurgicale ! Elle était brune, petite, mince, la peau pâle, elle était endormie.
Je vis des seringues et des flacons autour d'elle. Heureusement, j'avais quelques notions médicales et je lui injectai, grâce à une piqûre, un sérum qui la réveilla aussitôt. Elle avait l'air surprise et désorientée, elle gesticulait dans tout les sens pour essayer de s'évader, en vain. Je la rassurai en lui disant :
« Ne vous inquiétez pas je ne vous ferai aucun mal !
- Mais qui êtes vous ?
- Laissez-moi vous détacher et après je vous expliquerai mon identité »
Elle se stabilisa, et à ce moment-là, je la libérai. J'en profitai pour lui poser quelques questions :
« Comment vous appelez-vous ?
- Éléonore, Éléonore Fourbillon, et tu peux me tutoyer ! Et toi quel est ton nom ?
-Je m'appelle Marc. Mais dis-m'en un peu plus sur cet endroit.
- C'est une ancienne cave qui était à mon père. Un jour je l'ai découverte, j'y suis descendue et je me suis rendu compte que mon père faisait des expériences sur des humains.
- Mais alors pourquoi faisait-il des expériences sur toi alors que tu es sa fille ? »
Tout en continuant d'avancer vers ces longs couloirs elle continuait de répondre à mes questions.
« Mon père ne m'a jamais aimée depuis la mort de ma mère. En voyant que j'avais découvert sa cave, il a décidé de faire ses expériences sur moi pour me faire taire.
- Mais c'est horrible, lui dis-je ! »
Nous décidâmes de nous échapper ensemble. 
« Mais par où allons nous partir ? demanda-t-elle.
- Prenons cette porte, on verra où cela nous mènera. »
Nous prîmes la porte, nous arrivâmes dans un grand couloir, et nous prîmes un ascenseur. Nous arrivâmes dans un laboratoire inquiétant et mystérieux. Éléonore eut peur et se jeta dans mes bras. Je ressentis un énorme bonheur et mon cœur se mit à battre à cent à l'heure. Je me rendis compte que j'étais amoureux ! La jeune femme regarda dans le laboratoire :
« Je ne connais pas cet endroit !
- Fais attention ! Ce laboratoire ne m'inspire pas confiance... »
Éléonore aperçut des bocaux et lut : « Orteil d’Éléonore, morceau de peau du ventre d’Éléonore, cheveu d’Éléonore... ». Elle comprit que son père lui avait prélevé plusieurs échantillons de son corps. Prise de panique, elle tomba raide sur le sol. Je m'approchai d'elle, lui pris le pouls et je me rendis compte que c’était fini. Je me mis à crier :
« Oh, ne meurs pas, je t'aime et ne rêve que de t'aimer, ne me laisse pas ! »
Je me sentis désespéré et je regrettai de ne pas avoir passé plus de temps à ses côté. Cette fille était si gentille, si belle et si fragile, je ne l’oublierais jamais...
Je décidai de partir et je pris la porte de gauche. Arrivé dans un couloir je vis une ouverture, je poussai un cadre et sortis. Je me rendis compte que j'étais retourné chez moi. J'étais en même temps rassuré, intrigué, mais aussi triste d'avoir perdu celle que j'aimais. Comme j'étais très fatigué je partis me coucher.
Le lendemain matin en me lavant les dents, je vis dans le reflet du miroir Éléonore. Je me retournai et j'entendis une voix douce :
« Je t'aime et je t'aimerais toujours... ».
Elle disparut et me laissa seul devant mon lavabo. Je me sentis frustré.
Depuis ce jour, je me demande si ce que j'ai vu et vécu n'était que rêve ou la réalité...

L'arachnophobe
Emilie et Roxane

Vous n'allez peut être jamais me croire... Mais je l'ai vu, je le sais.
Il y a quelques semaines, mon mari m'emmena au théâtre voir une pièce très populaire ce mois-ci. Nous nous installâmes tranquillement, nous étions près d'une allée, vers la scène. L'acteur venait de prononcer son texte, quand mon sang se figea, je ne pus croire ce que je voyais. La peur me saisit, j'en avais horreur : des araignées venaient de surgir derrière les acteurs ! Elles s'avançaient progressivement vers moi. Elles étaient une dizaine, aussi grandes qu'une voiture, plus noires que la nuit. Curieusement, les acteurs continuaient à jouer. Une seule portait une tache blanche à la patte. Je me mis à hurler, mon cœur s'emballa, mes cheveux se hérissèrent, malgré ma coiffe passée quelque heures auparavant. Mon hurlement fit retourner toute la salle vers moi. Leurs yeux braqués sur moi, exprimaient l'inquiétude, on aurait dit que j’étais la seule à les voir. Je continuai à regarder ces monstres velus, tout en me levant et en reculant pour accéder à la porte. Jacques, mon mari, consterné, vint me rejoindre :
« Qu' y a-t-il Jeanne, s'inquiéta-t-il ?
- Les, les, les... les araignées !
- Mais quelles araignées Jeanne ? Je ne vois aucune araignée.
- Devant nous. Là !
Je pointai du doigt l'araignée à tache blanche.
- Sortons !  m’ordonna-t-il. »
Paniqué, mon mari, il me prit par le bras pour sortir du théâtre. Nous nous assîmes sur un banc, je ne pus parler, tant ma respiration était forte. Jacques, qui s’inquiétait, voulu me réconforter. Je me débattit tellement la rage qu'il ne me crut pas m'envahissait.
Je mis quelques instants avant de reprendre mon esprit. Je revoyais sans cesse la même scène : les araignées venant sur moi. Un frisson me saisit. Jacques tentait de me réconforter, en me ramenant en même temps à la réalité. Il me répétait qu'il voulait me croire mais qu'il n'avait rien vu.
Je lui expliquai de nouveau ce que j’avais vu :
«  Elles venaient sur moi alors que vous tous admirait la pièce. Je te jure Jacques, je les ai vues!
- Je te crois, Jeanne, mais comment expliques-tu que je ne les ai pas vues, moi ?
- Je ne sais, je sais seulement qu’elles étaient noires, enfin presque, une seule avait une tache blanche. Mais cela ne change rien.
- Enfin Jeanne, des araignées de cette taille, ça n’existe pas.
- Pense ce que tu veux mais je sais ce que j’ai vu. »
C’est alors que je vis sortir du théâtre des dizaines de petites araignées, à taille normale.
« Jacques les vois-tu ? »
Je pointai du doigt, les araignées.
Il me regarda, je vis son visage pâlir, je ne l’avais jamais vu dans un tel état.
"Oui.
- Regarde l’araignée.
- Laquelle, il y en a des dizaines.
- Celle-là !
L’araignée désignée était celle à la tache blanche. »
Nous les vîmes partir. Jacques, arrivant à peine à dire trois mots, me demanda
« Heu... est-ce vrai ?
- Je ne sais pas, je pense. Enfin, je crois. »
Nous rentrâmes chez nous. Nous ne nous parlâmes plus pendant deux semaines, nos esprits étaient si tourmentés que l’on aurait dit que la parole avait quitté nos corps. Jusqu'au jour où je craquai :
« Me prends-tu pour une folle !
- Non !
- Alors pourquoi ne me parles-tu plus !
- Je ne sais pas. Mais je te crois mais ce que nous avons vu est impossible. Oublions cela.
- D’accord ».
Il me serra dans ses bras.
Peu de temps après, nous décidâmes de nous rendre en ville pour sortir et nous divertir. Les gens me regardaient d’un regard fuyant et méprisant. Les restaurants prétendaient être complets. Le seul qui nous accepta fut rempli de curieux, me posant des questions. Je leur répondais calmement. Un de mes voisins de table demanda à Jacques s'il me croyait. Mon mari hésita, regarda curieusement sur la route puis confirma et approuva mon histoire. J'hésitai un instant puis Jacques me fit signe de regarder la route, je vis sortir du restaurant une petite araignée, je plissai les yeux pour mieux la voir, elle avait une tache blanche. Je souris puis acquiesçai et confirmai avoir vu des araignées géantes.
Je rentrai chez moi apaisé de cette visite en ville. Cette histoire fit le tour des foyers pendant deux mois, puis les gens arrêtèrent enfin d’en parler.
Et si j'avais halluciné ? Mais après tout, elles étaient sorties du théâtre et je les avais revues au restaurant.


L'escalier mystérieux

Alexandre, Dylan, Scotty

Un soir, je fus invité par des amis dans un bar. Nous bûmes quelques dizaines de whiskies. « Vous ne devriez pas boire autant, fit une vieille dame à une table, d'un air mystérieux. »
Mais je n'en fis qu'à ma tête.
Nous dansâmes toute la soirée avec de belles filles. C'est alors qu'un homme maladroit fit tomber un serveur sur un autre homme. Ce dernier le prit très mal. Les amis de chacun vinrent à l'aide et une bagarre générale se déclencha. Ce fut une belle pagaille. Au passage je pris moi aussi un coup et en fus tout étourdi. Je décidai alors de rentrer directement.
Il était trois heures du matin quand j'arrivais dans l'immeuble où j'habitai. C'était plutôt un endroit animé. Le matin, tout le monde se levait pour aller travailler et le soir la plupart faisaient la fête. Les loyer n'était pas chers et les appartement était tout sauf propres. Il fallait, quand on en louait un, le nettoyer. Moi, j'habitais au 13éme étage, ce qui me faisait un peu peur car j'étais superstitieux. Quand on pénétrait dans le hall, il y avait à droite un ascenseur grand et noir. Mais il se bloquait tous les quatre matins et je l'évitais en raison de ma claustrophobie. Je prenais tous les jours pour aller a mon domicile un petit escalier dans un coin, derrière l'ascenseur, qui permettait aussi de monter aux étages. Cet escalier, en colimaçon, aux marches noires et blanches, tremblait comme un enfant qui aurait rencontré le diable en personne. Quand on le grimpait, à chaque pas, il semblait s'écrouler...
Comme tous les matins, je pris donc l'escalier. Mais ce matin-là, la lumière s'éteignait et se rallumait, toute seule, de façon irrégulière. De plus, je remarquai sur le mur un tableau cubiste qui représentait des formes bizarres, longues et fines. Mon cœur se mit alors à battre la chamade. Je commençai à avoir des vertiges. Plus je montai dans l'escalier plus il me paraissait sinueux. J'avais l'impression d'être enfermé dans un cube blanchâtre qui m'entourait, ce que je supportais très mal. Une forte angoisse monta en moi. Je crus voir les formes cubiques qui s'animaient, s'avançaient. Elles ressemblait à des squelettes, avec des crânes tout ronds et des mains toutes tordues, leurs yeux étaient globuleux à en sortir de leur tête. À ce moment-là, je maudis le peintre qui l'avait peint. Mes cheveux se hérissèrent. Il me sembla que l'escalier descendait et bougeait tel un grand huit.
J'avançai, mais je ne me contrôlai plus, j'étais comme possédé. J'avais l'impression que les formes squelettiques me poursuivaient. Je repensai à la vieille femme du bar : aurais-je fais un pacte avec le Diable en ayant bu tous ces whiskies ? Soudain j'eus le sentiment qu'une force me retenait le pied, puis je tombai évanoui.
Je sentis de l'eau fraiche couler sur mon visage, je me réveillai. Il y avait une bonne femme d'environ une cinquantaine d'années qui été postée là, un seau à la main, en train de me regarder. C'était la femme du bar, qui m'avait conseillé de ne pas boire ! Elle voulut appeler les pompiers mais je lui dis que ce n'était pas la peine.
"Que vous est-il arrivé mon garçon ? demanda-t-elle
- Madame, si je vous le dis, c'est vous qui tomberez évanouie !"
Je voulus lui raconter. Mais me croirait-elle ? Et puis, je me demandais si je n'étais pas devenu fou ? Mais je pris mon courage à deux mains et je lui racontai. Elle ne me crut point.
" Vous êtes devenu fou jeune homme ?
- Mais madame croyez moi, je vous en prie.
- Au revoir monsieur, je ne discute pas avec des fous ! "
Alors nous descendîmes dans le fameux escalier, et là, je vis que le tableau avait changé de place, il n'était plus en haut mais en bas! La femme remarqua mon étonnement. Elle me regarda avec des yeux aussi gros que ceux des poissons.
Je me demandai ce qui c'était passé. Est-ce un rêve,une hallucination ? Ou est-ce que le diable m'aurait vraiment possédé ?
Après cela je retournai au bar pour voir mes amis. Mais il n'y avait personne, que des femmes qui faisaient le ménage. Alors je rentrai chez moi et là je vis le tableau qui avait encore bougé : il était, maintenant, au milieu de l'escalier. En voyant ceci je montai aussi vite que l'éclair et j'allai me coucher.
Mais malheureusement je ne sus jamais la vérité de ce qui s'était produit.



Retour à l'esclavage


Matthias et Alexandre

Je rentrais du lycée. Arrivé chez moi, je me mis directement à jouer à mon nouveau  jeu vidéo ; son thème était l'esclavage. Tout à coup un énorme et terrifiant orage éclata. Un éclair frappa ma parabole et l’électricité fut coupée dans toute ma maison. Mais curieusement, ma télévision resta allumée ! J'avais le cœur qui battait la chamade. Tout à coup je m'évanouis de peur.
À mon réveil, je me retrouvai sur une plage. Je me demandais où j'étais. C'est alors que je vis des hommes noirs pourchassés par d'autres hommes. Je me mis à courir moi aussi mais on me rattrapa puis on m'enchaina. Ensuite on nous fit marcher pendant des heures jusqu'à un village ou il y avait de l’agitation. On m'emmena sur un marché d'esclave où un homme m’acheta pour que je travaille dans ses cultures de cannes à sucre.
« Comment tu t'appelles ? me demanda-t-il.
- Régis.
- C'est pas un nom d'esclave, on va t'appeler Gaspard.»
Je travaillai pendant des mois en réfléchissant comment partir d'ici.
Un jour, un homme qui était arrivé là bien avant moi vint me voir et me dit :
« je sais comment sortir d'ici. Rejoins-moi ce soir dans le sous-sol. »
Le soir arriva. Quand j'arrivai au rendez-vous, il y avait une dizaine de personnes. Un homme monta sur une chaise, demanda le silence et commença à parler :
« Ce soir, dit-il, nous allons sortir de cet enfer. Nous allons assommer notre propriétaire, nous partirons chacun de notre côté et nous serons sauvés de cette tyrannie ».
Dans la même nuit le plan fut mit à exécution. Il se déroula parfaitement et chacun put s’échapper de son coté. Mais moi je me demandais comment j’allais rentrer chez moi. Tout à coup, je me souvint que pour réussir à terminer le jeu vidéo, il fallait faire abolir l’esclavage dans le monde.
« Si je me souviens de mes cours d'histoire et de géographie, pensai-je, je suis peut-être en Martinique et il faut que j’aille en France métropolitaine pour faire abolir l’esclavage dans les colonies françaises. Mais pour cela il va falloir que je sache exactement où je suis ! »
Au bout de deux heures de marche, j’arrivai dans un petit village. J'interpelai la première personne que je vis, un homme :
« Excusez-moi ?
- Oui jeune homme ?
- Où sommes-nous ?
- En Martinique.
- Merci. Mais pouvez-vous me dire où se trouve le port le plus proche ?
- A trois kilomètre au Sud d’ici, répondit l'homme.
- Pourriez vous m’y emmener s’il vous plait ?
- Oui, j'y vais justement, nous irons à cheval. »
L’homme alla chercher deux magnifiques chevaux et nous nous mîmes en route.
Nous arrivâmes très vite au port où je pourrais prendre un bateau pour la France. L’homme me dit :
« J’ai un ami qui est capitaine d'un bateau et il me doit un service, il pourra donc t’amener en France.
- Merci, c’est très gentil de votre part. »
Il me montra où le bateau de son ami était amarré. C’était un bateau immense avec de grandes voiles et un grand mât. Un homme nous accueillit les bras grand ouverts :
« Henri ! que c’est bon de te revoir, ça fait longtemps, fit-il à mon compagnon.
- Bonjour Marc. Est-ce que tu pourrais emmener ce jeune homme en France, tu sais que tu as une dette envers moi.
- Ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié, et tu as de la chance, je pars justement pour la France maintenant.
- Merci monsieur de m’accepter sur votre magnifique bateau, fis-je.
- C’est normal, je le fais pour Henri. »
Marc dit au revoir à son ami et descendit du bateau. Tous l’équipage se mit au travail.
Ils déployèrent le la voile, levèrent l’ancre et on quitta le port a destination de la France.
Le premier jour de traversée, j'aperçus un banc de dauphins qui s’approcha très prés du bateau. Le trajet dura cinq jours qui passèrent vite et au bout du cinquième on pouvait apercevoir les côtes françaises. On me dit qu’on allait accoster dans le port de Bordeaux.
Une fois au port, j’allai demander à Marc comment faire pour se rendre Paris. Il me donna une bourse avec à l’intérieur une vingtaine de pièces d’or :
« Pourquoi tu me donne ça ? dis-je, c’est trop !
- Je le fais pour Henri, pars et va faire ce que tu as à faire, petit !
- Par quel moyen je fais pour allai à Paris.
- Le mieux est de louer une charrette là-bas, ce n'est pas très chèr. »
Après avoir loué la charrette, je me mis en direction de Paris. Marc m'avait dit que le voyage prendrait au plus trois jours. Mais les trois jours me parurent plus long que le voyage en bateau.
Au troisième jour on pouvait en fin apercevoir Paris. Je me disais qu’enfin j’allais retourner dans mon monde. Une fois dans Paris je demandai à un passant où était l’Assemblée Nationale. Je savais que c’était là-bas que j’allais faire abolir l’esclavage dans les colonies françaises.
Arrivé sur place, je courus dans le bureau de Léger-Félicité Sonthonax et Étienne Polverel que je connaissais par mes cours d’histoire. Les deux hommes étaient là.
« Que fais-tu la petit ? me demanda l'un d'eux dès mon entrée.
- Je suis venu pour que vous abolissiez l’esclavage dans les colonies françaises. J'en viens et c’était horrible. »
Et je racontai toutes les horreurs que j'avais vues là-bas.
- C’est horrible de faire cela à des hommes, et surtout à des enfants, me dit l'un des hommes.
- Tu as raison, fit l'autre, nous allons tout de suite rédiger un texte qui interdit l’esclavage. Et tu joindras ta signature à la nôtre.
- Merci, je vous en suis très reconnaissant. »
C'est alors que je sentis une force étrange dans mon corps. Je m’élevai dans les airs et tout mon corps commença à disparaitre puis je m'évanouis.
Je me réveillai dans ma chambre, face à mon écran, tout étourdi. Je m'aperçus que l'électricité était revenue. Sur l’écran de mon jeu, je pouvais lire : « JEU TERMINÉ ».
Ma mère entra alors.
« Tous va bien Régis ? me demanda-t-elle.
- Oui mais j’ai fait un drôle de rêve. »
Intrigué, j’allai regarder dans mon manuel d’histoire pour voir qui avait aboli l’esclavage. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, à la page qui évoque le texte sur l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises : « Ce texte a été signé par Léger-Félicité Sonthonax, Étienne Polverel et un certain Gaspard» !


dimanche 5 février 2012

Revue de presse des 4e3

Le grand froid s’est manifesté

Samedi 4 Février 2012


En ce moment, tous les journaux parlent du froid qui est enfin arrivé mais avec des températures très froides qui devraient durer pendant environ 1 semaine et demi.

En ce début de mois de Février, les températures sont largement inférieures à zéro comme le dit Sud Ouest « la minimale relevée hier à Bordeaux était de -6,4 °C » mais aussi « -6,7 °C à Agen, 6,9 °C à Pau et -8,4 °C à Mont-de-Marsan ». En plus des températures qui sont très froides, la neige s’est installée à certains endroits. L’EXPRESS nous dit aussi que « Quinze départements de l’ouest de la France ont été placés en vigilance orange pour neige et verglas samedi matin par Météo France ». Le Figaro nous informe approximativement d’où viennent cette neige et ce froid « La perturbation arrivée de Belgique traverse le Nord-Pas-de-Calais et se dirige vers le bassin parisien ». Le Point nous apprend aussi que « le pic de froid qui a commencé vendredi va se poursuivre samedi. »

Ce froid est meurtrier car, en France, deux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont étaient retrouvés sans vie. Le Nouvel Observateur nous donne des informations sur ces défunts : « Une septuagénaire malade d’Alzheimer a été retrouvée vendredi morte de froid dans un parc. Elle avait disparu jeudi soir d’une maison de retraite spécialisée à Toulouse. », « Un octogénaire est mort d’hypothermie en Moselle. » Pour montrer a quel point ce froid est dangereux, Le Figaro titre « Au moins 220 morts en Europe » et titre encore un autre article « Niveau 3 du plan « Grand Froid » dans cinq départements ».

Qui dit grand froid, dit pic de consommation électrique comme nous le dit Sud Ouest qui titre « Un froid très énergivore » et Le Figaro qui lui aussi titre « Des pics de consommation d’électricité ». Comme nous le dit Sud Ouest, « Jeudi, le record historique de consommation a été frôlé à 19h, le pic de la journée. Avec 96 377 mégawatts (MW), il a failli détrôner la marque établie le 15 décembre 2010 (96 710 MW) » mais Le Figaro lui aussi s’intéresse à ce record presque dépassé « La consommation d’électricité nationale a atteint 96.377 mégawatts (MW) jeudi à l’heure de pointe (19h), frôlant le pic absolu du 15 décembre (96.710 MW) ».

Ce froid empêche certains évènements sportifs d’avoir lieu comme nous le titre Le Figaro et L’EXPRESS avec « Le week-end sportif menacé ». Le Figaro nous informe que « des rencontres de Ligue 1 ont été avancées à 15 heures ce samedi 4 février » et L’EXPRESS rajoute « la pelouse du stade Vélodrome, où doit se jouer dimanche le match OM-Lyon, comptant pour la 22e journée de Ligue 1, a été bâchée vendredi ». Le rugby est également touché ce froid car « les traditionnels entraînements des capitaines qui devaient avoir lieu vendredi au Stade de France ont été annulé » nous dit Le Figaro. Ce dernier nous informe aussi que « deux matches programmés ce week-end ont été déplacés aux week-ends des 24 et 25 mars.

Clément et Corentin